Interviews et presse

Rendez-vous au stand des avocats du barreau

Au milieu des stands, dans le hall F, des avocats du barreau d’Avignon étaient présents pour délivrer des conseils juridiques aux visiteurs, cavalière et professionnels. Cette initiative, à l’origine de Maître Jean-Maxime Courbet, bâtonnier au barreau d’Avignon, avait pour objectif de rendre cette profession plus accessible, « il ne faut pas que des gens aient peur de l’avocat. On peut être un réel soutien, plutôt que devenir le réflexe du contentieux », commente l’avocate et cavalière Charlotte Delarue.  Un sentiment que partage sa consœur Ludivine Raz aussi cavalière : « Quand vous achetez un cheval, vous allez voir un vétérinaire ainsi que tous les intervenants de la filière équestre. Il faut aussi appeler son avocat pour savoir comment faire. » D’autant plus que le droit équin, domaine de compétence en droit, est particulier, puisqu’il concerne des équidés. « Il faut mettre en avant le mode de résolutions amiables du conflit parce qu’on a un être vivant au milieu qui n’a rien demandé, qui a des sentiments », conclut-elle

Cheval Magazine – numéro 614 – mars 2023

Pourquoi les avocats tiennent des permanences à Cheval Passion

Grande première à Cheval Passion, les avocats du barreau d’Avignon proposent des consultations gratuites et des conférences autour des problématiques liées au droit équin, jusqu’à dimanche.

A l’initiative du bâtonnier, Jean-Maxime Courbet, les avocats du barreau d’Avignon s’installent pour la première fois au cœur de Cheval Passion.
Depuis le premier jour et jusqu’au dernier, près de cinq avocats se relayent pour assurer une permanence de conseils, de consultations gracieuses.
« Le barreau est un acteur de la cité, Cheval Passion est la deuxième manifestation après le Festival d’Avignon, nous nous devions d’être présents. »


« Nous ne sommes pas que des avocats de palais »

C’est ainsi que le bâtonnier souhaite aller au plus près d’un public, qui ignore que le barreau est creuset de nombreux spécialistes. Répondre à une attente, se faire connaître, montrer que l’avocat n’est pas toujours là pour régler un litige, mais aussi pour le prévenir.
Et Me Charlotte Treins-Delarue de renchérir : « Il faut sortir de nos cabinets. Nous ne sommes pas que des avocats de palais ! »
Difficile pour le néophyte de s’y retrouver entre droit rural, droit du travail, droit des affaires agricoles et droit équin, ce dernier n’étant pas une spécialisation reconnue par l’ordre mais une manière transversale, un domaine de compétence privilégié, que l’on étudie à l’Institut du droit équit à Limoges, dont sont membres maîtres Charlotte Treins-Delarue et Ludivine Raz. Alors quand on les questionne, la réponse est souvent chorale et fluide entre elles, toujours sous le contrôle du bâtonnier.
La passion de l’équidé est bien là. Et c’est ce que fait la finesse et l’exigence de leurs conseils avisés et de leurs réflexions. Défendre leurs semblables mais aussi veiller au bien-être de l’animal, ce compagnon de tous les jours pour maître, Charlotte Treins-Delarue, cavalière de dressage en loisir, qui est propriétaire d’un vieux cheval qui a plus 40 ans, Djiguit et d’un jeune pure race espagnole, Familiar II, de 17ans.
Quant à Me Ludivine Raz, elle est cavalière en compétition de dressage. Elle a même participé à l’ancêtre de Poney Passion. Elle est propriétaire d’une jument de compétition Carmen de Massa, vieille sur son vieux retraité de 35 ans, Bob et sa jeune pouliche de 3ans « First kiss ». Autant dire, qu’il y a un geste altruiste et passionné dans cette démarche.
C’est le moment de venir interpeller le barreau d’Avignon sur les contrats de vente, la prestation d’entreprise par les professionnels du monde équestre, les responsabilités en cas d’accident, l’équitation est un sport dangereux, en apprendre plus sur les vices rédhibitoires, les problèmes d’uvéite, de rétivité et surtout ne pas oublier, comme rappelle le bâtonnier, consulter permet souvent de limiter les déconvenues et d’économiser de l’argent.

Sophie BAURET
Dauphiné Libéré – vendredi 20 janvier 2023

 

Le métier d’avocat en droit rural, viti-vinicole et équin

Interview réalisée le 10 mars 2022

Cliquez ci-dessous pour réécouter l’émission !

Les Midis de RCF Vaucluse - Jeudi ©RCF

Les vices cachés

Interview réalisée au Salon de l’Agriculture le 27 février 2022 sur le thème important des « vices cachés ».

Retrouvez toute l’émission TV Agri Powerboost ainsi que tous les conseils juridiques utiles (dès 12min 10s)

Une avocate au salon de l’Agriculture

Article publié dans l’Echo du Mardi le 24 février 2022

Cliquez sur la photo ci-dessous pour en savoir plus sur le rôle de conseil de l’avocat :

Salon de l’agriculture de Paris, Maître Charlotte Treins-Delarue avocate au Barreau d’Avignon y prodiguera ses conseils